Est-ce que vous vous souvenez de Jay Price? Un rappeur originaire de Québec qui a déjà collaboré avec plusieurs noms importants de notre rap québécois. Récemment, un cliché récent avec le rappeur en question s'est retrouvé sur les réseaux sociaux. Une nouvelle qui n'a visiblement pas plu à tout le monde. On a rapidement tenu à rappeler qu'il s'agissait d'un «violeur» et qu'il ne fallait pas célébrer sa sortie de prison.

Agressions et relations sexuelles non-consentantes et récidivisme

En 2011, Sam Sanon, de son vrai nom, aurait, selon les informations de la police, agressé sexuellement une femme de 18 ans à la sortie d'un bar en 2011 ainsi que deux femmes lors d'une soirée dans un hôtel de Sainte-Anne-de-Beaupré en décembre 2014.

Accusé de trois agressions sexuelles, il est, en 2015, remis en liberté avec des conditions «très restrictives». L'ex-rappeur ne pouvait notamment plus «aller à aucun spectacle de rap», selon le procureur de la Couronne Me Daniel Bélanger.

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En 2017, il reconnaît de nouveau avoir agressé sexuellement quatre autres femmes sur une période de huit ans. Il avait alors plaidé «ne pas avoir pris toutes les précautions nécessaires».

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Jay Price est ainsi condamné à une peine globale de sept ans de pénitencier pour de nombreuses agressions sexuelles commises à l’égard de sept victimes.

L’homme alors âgé de 30 ans aurait agressé sexuellement deux jeunes femmes en plus d’en avoir harcelé une troisième. Dans certains cas, il s’agit de conjointes avec qui il a partagé un moment de sa vie.

Lors de l’une de ses relations, au milieu des années 2000, il lui est arrivé «à certaines reprises» de forcer sa partenaire à des relations sexuelles qui n’étaient pas «consentantes».

Une autre des victimes a également dû subir les assauts de l’homme de 6 pieds 5 pouces qui la soupçonnait d’infidélité. «Il va alors s’en prendre à elle dans le cadre de deux agressions sexuelles», a précisé le procureur au dossier, Me Daniel Bélanger.

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La peine de sept ans de prison que le jeune homme également reproché d'avoir tué, mutilé et estropié des chiens a écopée serait, selon la récente publication Facebook dont il est question un peu plus haut, serait déjà terminée, seulement deux ans après toute cette histoire.

Photo : Le Soleil

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