Développement ce matin avec l'histoire de Kaaris et Booba, en détention depuis le 1er août à cause de la bagarre qui s'est tenue à l'aéroport d'Orly. Un événement qui a fait exploser les réseaux et qui sera jugé le 6 septembre prochain. Les deux rappeurs comparaîtront libres, mais sous contrôle judiciaire.

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Les deux MC's ont passé, avec huit autres personnes, trois semaines entre les murs de la prison de Fresness (Kaaris) et ceux du centre pénitencier de Fleury-Mérogis (Booba). Après avoir contesté leur placement en détention lundi 20 août dernier, les juges ont finalement accepté de les libérer, mais sous contrôle judiciaire avant leur procès du 6 septembre. Il leur est évidemment interdit de quitter le territoire français jusqu'à cette date. Ils doivent aussi s'acquitter d'une somme de 30 000 € et se soumettre à un contrôle régulier.

Des conditions de détention critiquées par les avocats

Au passage, David-Olivier Kaminski, l'un des avocats de Kaaris a critiqué les conditions de détention de son client ce matin. Il juge que la remise en liberté du rappeur met fin à la « violation de sa dignité » :

En matière de comparution immédiate, la détention se justifie lorsque les faits sont gravissimes. Or, cette bagarre a entraîné moins de 8 jours d’ITT et les garanties de représentations sont parfaites. Les conditions de détention de Kaaris étaient chaotiques. Sa remise en liberté permet de mettre fin à une violation patente de sa dignité et de sa vie privée avec ces diffusions intempestives de photos sur les réseaux sociaux.

Plus tôt cette semaine, Booba s'est d'ailleurs emparé de son compte Twitter pour critiquer l'injustice auquel il considère faire face...

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