Le hip-hop comme mode de vie à Montréal. C’est ce que chantent les rappeurs Luis Rodriguez, alias LRO et Barón González, dans la pièce RAP VIDA. Avec un clip mis en ligne le 11 mars, ils dévoilent une composition en espagnol et au flow poétique particulièrement efficace.

Après avoir fait ses premières armes à Bogotá, LRO donne aujourd’hui un tout autre ressort à son art à Montréal. « J’ai grandi avec la culture hip-hop, dit-il. C’est un outil pour donner voix à ce que la plupart des gens craignent de dire. »

On le découvre depuis deux ans lors d’événements comme Under Pressure et Hip Hop You Don’t Stop, ou encore House of PainT à Ottawa. Après le lancement en 2019 de l’album A mi manera, l’artiste annonce avec la nouvelle pièce la sortie d’un EP qui s’intitule 105.

Assurément, RAP VIDA rend compte de l’effervescence du hip hop en espagnol à Montréal. « J’ai connu LRO en rencontrant le milieu hip-hop qui s’activait autour de l’événement MTL Pachangón, dit le MC Barón González, originaire de Cuba. On était sur la même fréquence. »

D’ailleurs, il s’agit d’une fréquence qui rejoint bien celle d’une scène locale dépassant de mieux en mieux les frontières du Québec. Le duo Agua Negra, qui réunit Cotola et Paranoize – rappeur bien en vue depuis le début des années 2000 – en constitue un exemple éloquent, suscitant un buzz qui va jusqu’au Chili.

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