Le 11 mars dernier, HHQc.com annonçait que Die-On s'était finalement rendu aux autorités, plus de quatre ans après le démantèlement d'un important réseau de trafic de stupéfiants dans les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches, en 2015.

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En Colombie à ce moment, le rappeur est rentré au Canada la journée même où le gouvernement du Québec a décrété l'état d'urgence sanitaire, le 13 mars 2020.

Radio-Canada rapporte qu'il s'agit d'un retour volontaire, selon son avocat Didier Samson qui n'a pas expliqué les motivations de son client à rentrer au pays.

Toutefois, Die-On a diffusé un message sur les réseaux sociaux par l'intermédiaire de Souldia, avant de revenir au pays. « Je suis content d'enfin revenir à la maison pour vous concocter du nouveau son. On se voit bientôt », disait le rappeur de FaceKché au public, en embarquant dans l’avion directement Toronto.

Après avoir transité par l'aéroport de la capitale de l'Ontario, Christian Dionne, de son vrai nom, a été transféré à Québec pour comparaître. Il a ensuite dû s’isoler pour une période de 14 jours, maintenant terminée. « Les conditions de détention, en ce moment, sont les conditions les plus drastiques qu'un être humain peut subir [...] il est en confinement complet depuis son arrestation, selon les mesures en vigueur par le gouvernement », de dire son avocat plus tôt cette semaine, Me Didier Samson.

Comme le rapporte Radio-Canada, il fait face à des accusations de trafic de drogue, de complot et d'avoir commis une infraction au profit d'une organisation criminelle.

Son dossier est reporté au mois d'avril, à l'étape de l'enquête sur remise en liberté. En raison de la crise actuelle, « le système judiciaire fonctionne actuellement au ralenti », raconte Me Samson. On pourrait donc s’attendre à certains délais dans le traitement du dossier.

La douzaine de trafiquants qui a été arrêtée suite au démantèlement de l’important réseau de trafic de stupéfiants a reçu des peines allant de quelques mois, jusqu'à cinq ans d'emprisonnement. Die-On risque un traitement similaire s’il est déclaré coupable.

En 2015, Die-On avait justement publié l'album J'ai aimé, j'ai souffert maintenant je hais, toujours disponible sur les plateformes numériques.

Photo : Archives Die-On (Facebook)

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