Deux rappeurs en manque de compétition décident de battle des objets ménagers

Le Québec est en confinement pour aplatir la courbe d’infections de la COVID-19 et cela force les artistes à trouver de nouvelles façons d’exprimer leur créativité. Dans le cas des battle rappers, cela peut s’avérer compliqué, eux qui dépendent de l’échange avec un adversaire pour imposer leur domination dans le cercle de battle.

C’est là qu’interviennent Crack-A-Starr et J7. Les deux vétérans des WordUp! Battles ont publié des vidéos sur Facebook où on peut les apercevoir battle différents éléments présents dans leur domicile et le résultat est hilarant.

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Dans le cas de Crack-A-Starr, le rappeur s’en prend à divers objets ménagers qui reçoivent toute la furie du rappeur pendant plus de cinq minutes. Par exemple, le robinet de cuisine qui « gaspille l’eau pendant qu’il y a des familles pauvres qui meurent de soif » ou l’aspirateur, qui, « à part sucer, sert à rien ». Même son chien Meek en prend pour son grade mais s’en tire avec un câlin et le statut de « bon petit chien ». C’est un butoir de porte qui reçoit les meilleurs attaques, avec un Crack-A-Starr qui affirme qu’il a « ruiné le spring; Coronavirus ».

À voir : En confinement, J7 décide de rapper les statuts Facebook qui parlent du coronavirus

Du côté de J7,  qui n'en est pas à ses premieres vidéos sur la COVID-19, on a droit à une attaque en règle sur son réfrigérateur. Le MC du groupe Gros Big commence en force en faisant l’étalage de sa préparation pour la crise lorsqu’il affirme qu’il a « des masques, du Purell et en masse de gants. » Le tout devient très personnel lorsque J7 amène la famille de son frigo dans le battle: « t’équivaux pas à la moitié de ce que ton père était parce que ton père savait produire des cubes de glace ». Dur d’être un frigo neuf de nos jours.

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S’il est malheureusement impossible d’avoir les réponses des différents objets à ces attaques cinglantes, il faut souligner la créativité des deux rappeurs qui trouvent le moyen de divertir avec le battle rap même en temps de crise.

Photo : Sébastien Rastelli (Facebook)