Samedi prochain, le 7 septembre 2019, Joy Ride Records organise une soirée spéciale dans le cadre du festival OUMF. Le label, reconnu pour l’impressionnant succès de Loud et précédemment celui de Rymz, a mis sur pied un événement durant lequel de nombreux chanteurs, djs et rappeurs fouleront la scène extérieure de la rue Saint-Denis.

En effet, Loud, Rymz, Tizzo, Shreez, Canicule Records, Shash’U, Charlie Shulz, Imposs, Freddy Gruesum, et William Hennessey se partageront la vedette de cette grande fête du label québécois. Pour reprendre les mots de son co-fondateur, Carlos Munoz, il s’agit du parfait spectacle à programmer à la rentrée pour parler de ce qui s'en vient pour l'écurie. Tour de piste avec le principal intéressé.


56K de Loud a été le premier vidéoclip à sortir chez Joy Ride Records

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Profiter d’un festival émergent

C'est à la demande du OUMF que Joy Ride Records a décidé d’aller de l’avant avec ce qu’il considère plutôt comme un party. « Mikey, le programmateur du festival, veut mettre de l'avant le talent local, et le talent local ne passe pas nécessairement que par des artistes ponctuels, mais aussi des entités comme des labels », explique d’emblée le gérant et producteur montréalais.

Joy Ride Records serait en période d’annonces et la rentrée scolaire était le moment parfait pour faire quelques surprises et donner plus de détails sur de nouvelles signatures.

À ce sujet, notons la présence de Charlie Shulz, Imposs, Freddy Gruesum, Tizzo ainsi que son entourage, Canicule Records, qui regroupe notamment Shreez et Soft, derrière le hit On fouette. Est-ce de ces signatures dont on parle? Joy Ride est clair, sans être trop formel. « Ce sont des artistes qui gravitent depuis quelques mois ou années autour du label. On ne les a jamais annoncé de manière claire et nette, mais on ne l'a jamais caché non plus. Poser la question, c'est y répondre. Pourquoi font-ils partie de la soirée? C'est qu'ils font partie de la famille Joy Ride », répond Munoz.

Bien plus qu’un spectacle traditionnel

C’est la quatrième fois que Joy Ride organise un party du genre. En février 2017, la compagnie anciennement appelée Silence d’Or avait annoncé son nouveau nom en plus de rebrander la marque lors d’un party présenté dans le cadre de la Nuit Blanche.

Selon Carlos Munoz, cela va au-delà du label et du spectacle traditionnel. C’est l’endroit où les artistes, rassemblés collectivement sur scène, s’échangent le micro et apprécient le travail des autres. Des artistes qui n’ont pas nécessairement déjà travaillé ensemble, mais qui forment tout de même une grande famille. Le label assure qu’une soirée Joy Ride dépasse largement la durée d’un spectacle normal. On parle ici de quatre heures d’entertainement.

Mettre de l’avant les beat producers et le rap culture

Joy Ride, repensé depuis la création de la compagnie en 2009, a été créé autour de ce qu’est Shash’U comme artiste. Un artiste qui touche à plusieurs choses, dont le producing, le djing et le street dance. « Il y avait cette idée de curate le rap culture. Même si on n’a pas encore exécuté cette vision-là, les djs prennent une place importante dans notre thinking », avance Carlos.

C’est pour cela que Shash’U et Charlie Shulz seront présents ce samedi 7 septembre. Ils seront les maîtres de cérémonie sur les 1’s and 2’s. La soirée sera divisée en dj set traditionnels, alors qu’ils seront également aux commandes de la musique pendant les performances des artistes.

« Actuellement, dans l’écosystème du rap, les beat producers ont une place beaucoup plus importante que par le passé », avance Carlos. Même si lors du golden age du rap, des beat producers profitaient d’une renommée internationale, les Dj Premier, Just Blaze ou encore Pharrell étaient malgré tout des artistes dans l’ombre pense le gérant de la vedette du rap québécois, Loud.

« Le dj/beat producer est le forefront de sa propre musique et c’est aussi un artiste, pas seulement un dj ou un beat producer. On pense que c’est le futur du rap game. C’est pour ça que c’est important d’avoir une multitude de beat producers qui gravitent autour de nous », dit-il.

Est-ce que Joy Ride Records pense que les beat producers manquent de visibilité? Peut-être, mais il y aurait surtout un manque d’infrastructures pour diriger des carrières de beat producers qui sont aujourd’hui beaucoup plus que des travailleurs de l’ombre. Ce samedi, 7 septembre 2019, dès 19h00, à la scène principale du festival OUMF, c’est une fois de plus le temps pour Carlos Munoz et son équipe de présenter son modèle.

Crédit photo à la Une : Loud par showbizz.net/

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